Pierre Pontvianne

PARC

PERCUT

dimanche 23 mai16 h 00

60 min

6 interprètes
Création 2020
Coproduction

Au Théâtre de l'Aquarium

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Résumé

« Pierre Pontvianne aurait pu se faire connaître comme digne héritier d’un académisme ou d’une virtuosité formelle. […] Se méfier des idées toutes faites. »

Percut est née entre deux confinements, et peut-être entre deux époques. Une ère de certitudes, où nous considérons la prospérité comme un dû, et un temps de l’incertain, où toute vision programmée est mise en déroute, et où les rapports s’inversent d’un seul mouvement. Ce contexte de bascule mondiale, Percut s’attèle à le retranscrire avec une paradoxale ténacité chorégraphique.

Dans ses précédentes pièces, Pierre Pontvianne explore les extrêmes du mouvement en passant de la tension performative dans le solo Janet on the roof, à la fluide complexité d’une sarabande à six danseurs avec Mass, ou encore au travail d’ensemble virtuose de Beats avec le Ballet National de l’Opéra de Lyon. Percut puise profondément dans les corps et ne laisse s’échapper d’eux qu’une absolue nécessité, jusqu’à s’affranchir des limites de la danse. Accompagné de six interprètes, Pierre Pontvianne chemine avec eux jusqu’au point névralgique de sa recherche, qui deviendra la pièce toute entière. En chœur, les danseurs s’accompagnent dans une saillie de mots criés, exclamative et puissamment synchrone, mettant en évidence une science du collectif à l’œuvre. La question du souffle est centrale, les corps sont ici physiquement à l’épreuve. Les danseurs crient à en perdre haleine. On comprend ce qu’invoquer, exprimer, adresser, alerter… fait au corps. Dans le flot quotidien des communications et des messages contradictoires, Percut recompose un sens. Via des mots et bribes de mots, il fait table rase du mouvement, et se fait le reflet de nos paralysies sociales au propre comme au figuré. Dans Percut, langage et cri sont les matières qui permettent au corps de se déployer au-delà de lui-même.

→ L’entretien de Pierre Pontvianne sur maculture.fr

Équipe artistique

Pierre Pontvianne
Pierre Pontvianne travaille au sein de compagnies internationales – Nederland Dans Theater, Frankfurt ballet, Carte Blanche… Il s’investit dans de nombreux projets chorégraphiques alternatifs et fonde la compagnie PARC en 2004 à Saint-Étienne, avec Émilie Tournaire et Pierre Treille. Depuis 2012, le travail de Pierre Pontvianne est présenté dans de nombreux festivals : Festival des 7 Collines, June Events, Biennale de la danse, Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine Saint-Denis, Festival Pharenheit, Festival Sens dessus-dessous, Festival Antigel, Festival International Les Brigittines, Festival Faits d’Hiver, Festival de danse de Cannes. Il est aussi montré, entre autres, sur les Scènes Nationales de Gap – la Passerelle, de Blois – la Halle aux Grains, de Chalon-sur-Saône – l’Espace des Arts, à la Comédie de Saint-Étienne, à l’ADC de Genève, à l’Arsenic à Lausanne, au Korzo Theater à Den Haag, à la Maison de la Danse et au Théâtre de la Ville. En 2021 et 2022, Pierre Pontvianne présente 2 créations commandées par le ballet de l’Opéra National de Lyon : la pièce BEASTS et un solo dans le cadre du programme Danser Encore. Il prépare, pour la fin de cette année, la pièce Kernel, commande du Festival de Danse de Cannes.

  • Chorégraphie : Pierre Pontvianne
  • Interprétation : Jazz Barbé, Laura Frigato, Paul Girard, Florence Girardon, Clément Olivier, Léna Pinon-Lang
  • Conception sonore : Pierre Pontvianne
  • Lumière : Valérie Colas
  • Décors : Pierre Treille
  • Son : Chloé Barbé
  • Production : Emilie Tournaire

 

Nos partenaires

Production

  • Production : Cie PARC
  • Coproduction : Théâtre du Vellein, Le Phare, CCN du Havre Normandie,CCN du Ballet de Lorraine,Atelier de Paris / CDCN, en coproduction avec La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie, dans le cadre du dispositif Accueil Studio, Le Pacifique – CDCN de Grenoble, Micadanses – Paris et Théâtre de la Ville, l’ADAMI.
  • Résidence : RAMDAM – Un Centre d’Art
  • Avec le soutien de l’ONDA Office national de diffusion artistique
  • Photographies © Cie PARC
  • Texte © Cie PARC / Citation *Nathalie Yokel pour le journal La Terrasse