Jan Martens
Masterclass · Jan Martens
Lundi 14 au vendredi 18 février 2022
10h - 16h
Tarif organisme : 750 euros
Tarif individuel : 260 euros
Pour candidater et pour toute information sur les possibilités de financement : envoyez votre dossier (CV, lettre de motivation, portrait et photo de plain-pied) à masterclasses@atelierdeparis.org.
→ Télécharger la fiche de contenu pédagogique.
Dans cet atelier, chaque jour sera centré sur une pièce différente que le chorégraphe belge Jan Martens a créée au cours des dix dernières années. L’atelier constitue un voyage à travers l’œuvre de Jan qui consiste en des pièces radicalement différentes, mettant les participants au challenge d’utiliser une multitude de possibilités et de qualités dans leur corps et leur esprit. Souvent, des structures mathématiques ou formelles forment la base pour trouver une résonance émotionnelle, tant au sein de l’interprète que vers le public.
Voyager entre le travail slow motion avec partenaire de Sweat baby sweat (2011) et l’épuisement des sauts dans the dog days are over (2014) en passant par les danses humoristiques et excentriques de Ode to the attempt (2014) et la recherche de la lente transformation et du plaisir de la répétition dans Rule of three (2017) ; nous plongeons également plus profondément dans sa dernière création Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (2020), dans laquelle l’acte de marcher coexiste avec la base de la danse : se déplacer sur la musique ; faire corps avec la musique. Les participants à l’atelier ont la possibilité de se familiariser avec les principes chorégraphiques et les méthodes de travail et approches de Jan et de s’immerger pleinement dans ce corps de travail unique. Au cours de l’atelier, nous créerons des variations de scènes de ces œuvres, en nous basant sur les contributions des participants issues des tâches d’improvisation guidée, des modèles et des structures proposés par Jan Martens.
Équipe artistique
Jan Martens
Jan Martens (1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre oeuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux. L’oeuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son oeuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle oeuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur.
Le premier spectacle de Jan Martens, I can ride a horse whilst juggling so marry me (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A small guide on how to treat your lifetime companion (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et Sweat baby sweat (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, La Bête (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et Victor (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve.
En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe The dog days are over (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo Ode to the attempt (2014) et le projet The common people (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée Rule of three , une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans Passing the bechdel test (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fabuleux s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseurs pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, Lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande.
En 2020/2021, Martens se concentre sur la première de Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 15 à 68 ans. Il travaille également sur le solo Elisabeth gets her way qu’il dansera lui-même (juillet 2021 au Julidans). Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme Man Made (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « associé créatif » à deSingel – Campus international des Arts de 2017 à 2021.
Nos partenaires
English version
In this workshop, each day will focus on a different piece that the Belgian choreographer Jan Martens has created over the past ten years. The workshop is a journey through Jan’s work which consists of radically different pieces, challenging the participants to use a multitude of possibilities and qualities in their body and mind. In many cases, mathematical or formal structures form the basis for finding an emotional resonance, both within the performer and towards the audience.
Travelling between the slow motion partner work of Sweat baby sweat (2011) and the exhaustion of jumps in The dog days are over (2014) through the humorous and eccentric dances of Ode to the attempt (2014) and the search for slow transformation and the pleasure of repetition in Rule of three (2017); we also dive deeper into her latest creation Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (2020), in which the act of walking coexists with the basis of the dance: moving to the music; being one with the music. Workshop participants will be able to become familiar with Jan’s choreographic principles, working methods and approaches and to fully immerse themselves in this unique body of work. During the workshop we will create variations of scenes from these works, based on the participants’ contributions from the guided improvisation tasks, models and structures proposed by Jan Martens.
Jan Martens (1984, Belgium) studied at the Fontys Dance Academy in Tilburg, the Netherlands, and completed his dance training in 2006 at the Royal Conservatory in Antwerp (Artesis College). Since 2010 he has been creating his own choreographic work, which is being performed with increasing regularity before national and international audiences. Jan Martens’ work is based on the conviction that every body can communicate and has something to say. Direct communication is translated into a transparent form. His work is like a retreat where the notion of time becomes tangible again and that offers latitude for observation, emotion and reflection. To achieve this goal, he does not so much design his own gestural vocabulary as he does work with and reuse existing idiolects in a different context to allow new ideas to emerge. In each new work he tries to redesign the relationship between audience and performer.
Jan Martens’ first show, I can ride a horse whilst juggling so marry me (2010), portrayed a generation of young women in a society dominated by social networks. He then directed two duets at Frascati in Amsterdam: A small guide on how to treat your lifetime companion (2011), selected by the Aerowaves platform in 2011 and Sweat baby sweat (2011), selected by the Dansdagen 2012 and Circuit X 2013 festivals. He then created three productions about unconventional beauty with performers whose bodies do not meet the usual criteria of contemporary dance: BIS (2012) for the then 62-year-old Truus Bronkhorst, The beast (2013) for the young actress Joke Emmers, and Victor (2013), a duet for a boy and an adult that Jan Martens created in collaboration with director Peter Seynaeve.
In 2014, Jan Martens chose jumping as a central movement in the group show The dog days are over (2014) which was selected Het Theaterfestival Vlaanderen. The show is still touring, as is the solo Ode to the attempt (2014) and the project The common people (2016), a performance that is both a social experiment and a workshop created in collaboration with director Lukas Dhont. In 2017, Jan Martens created Rule of three, a collaboration with the American acoustic artist NAH.
In Passing the bechdel test (2018), Jan Martens chooses resolutely to use only the spoken word, and the 13 young people of fabuleus take on the words of a wide range of female writers and thinkers to tackle themes such as stereotypes and feminism. In early 2019, lostmovements had its premiere. The artistic journeys of dancers and choreographers Marc Vanrunxt and Jan Martens have crossed paths regularly in the past and they are now working together on a solo for Jan Martens. Marc Vanrunxt was already present in the early eighties, at the beginning of the new wave of Flemish dance.
In 20/21 Martens focuses on the premiere of Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (July 2021 at the Avignon Festival). A group piece for seventeen dancers aged between 15 and 68. He is also working on the solo Elisabeth gets her way, which he will dance in himself (July 2021 at Julidans). Jan Martens also often directs guest performances such as Man made (2017) for Dance On Ensemble, and furthermore accompanies young creators in making their productions. Martens won the Prins Bernard Prize of the Dutch Cultural Fund of North Brabant in 2014 and the prestigious Charlotte Köhler Prize in 2015. He was a “creative associate” at deSingel – International Arts Campus from 2017 to 2021.